INTERPRÉTATION DES RÊVES ET EVEIL SPIRITUEL
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NATURE INFERIEURE ...OMBRE

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1NATURE INFERIEURE  ...OMBRE   Empty NATURE INFERIEURE ...OMBRE Sam 05 Jan 2013, 23:16

Beliza

Beliza

De Bodhiyuga,


Nature inférieure (ombre en soi, ombre individuelle, gardien du seuil)

Lorsque j’emploie les termes de "nature inférieure", je veux parler de l’ombre dans sa "version" individualisée. Si l’individu a un double lumineux - l’Âme-Lumière -, il a aussi un double ombrageux. Ce double est créé à l’instant même de l’individuation de l’Âme-Lumière, au cours de laquelle une impression de séparation est vécue par la conscience nouvellement individualisée dans ce véhicule divin qu’est l’Âme-Lumière. Tout comme l’ombre cosmique dont elle est le microcosme, la nature inférieure n’a pas de substance propre. Par conséquent, elle n’a pas non plus d’existence propre. Elle n’existe que par l’illusion de séparation vécue par la conscience. Etant une illusion, elle n’a pas de réalité absolue et ne peut exister par elle-même, au contraire de la Lumière qui est un principe absolu (au même titre que le Divin dont elle émane). En tant que principe de division, de séparation, de chaos, de disharmonie, l’ombre va se charger de toutes les réactions induites par l’impression de séparation vécue par la conscience identifiée à la forme. L’ensemble de toutes les "charges" émotionnelles vécues par l’individualité vont former la "substance" qui viendra alimenter le potentiel de division de l’ombre. Cette substance est l’agrégat de toutes les formes de négativité que sont la culpabilité, la jalousie, la malveillance, la peur, le mépris, la haine, le dédain, l’animosité, etc. Cette souffrance va alimenter l’ombre et ainsi renforcer son emprise sur l’individualité, enfonçant davantage encore cette dernière dans l’illusion de séparation de l’énergie d’Amour dans laquelle elle baigne pourtant dès le départ, et qui est sa véritable substance, celle du Féminin sacré. La substance de l’ombre qui n’est que souffrance est par conséquent la perversion du Féminin sacré. C’est une énergie meurtrie, opprimée, brimée, étouffée, désacralisée. Cette substance "ombrageuse", lorsqu’elle parvient à imprégner la conscience de veille, génère, de part l’illusion de séparation qui la caractérise, une identité illusoire à laquelle l’individu va s’identifier. Cette identité est un "faux-moi", un usurpateur de la véritable individualité qu’est l’Âme-Lumière. Comme je l’ai expliqué dans la définition donnée du "mental", c’est par ce dernier que l’ombre peut manipuler l’individu et induire de la souffrance[18] en réaction à "ce qui est".

L’ombre étant un principe dont l’existence est inhérente à celle de la Lumière, elle ne peut être détruite. Par contre, elle peut être vidée de cette substance qui lui sert de levier pour atteindre le Créé et s’opposer au travail de la Lumière. Cette transmutation de la substance ombrageuse en substance lumineuse est le travail que doit réaliser chaque individu s’il souhaite pouvoir incarner pleinement l’Âme-Lumière, et ainsi devenir un Avatar, le Christ manifesté au travers de l’individualité humaine. Par ce travail d’alchimie intérieure, il libère son enfant blessé et se délivre de ses chaînes karmiques. En vidant l’ombre de sa substance, l’individu se libère de son karma résiduel, libérant d’autant le collectif. Allégé du poids de tous ses conditionnements et de ses voiles d’illusion, il peut à nouveau s’engager sur la Voie du Milieu, celle de l’Action juste, présidant ainsi à la destinée radieuse des règnes de la nature qui n’aspirent qu’à jouir de toutes les merveilles que la Vie peut leur offrir.





Ombre
(ombre cosmique)

Au moment de la création de la… Création, une vibration originelle a été émise. Le "OM" primordial a donné naissance aux premières formes du monde manifesté. La tradition judéo-chrétienne nous parle aussi du début des temps : "Au commencement était le Verbe" ou encore "Et la Lumière fut…" ! La lumière jailli du Principe divin et donna naissance au Créé. A cet instant là, la substance d’Amour-Force, le Féminin sacré, Prakriti, l’Anima Mundi, jusqu’alors maintenue en équilibre parfait dépourvu de toute intention, s’est parcellée en une multitude d’Âmes individuelles, sous l’impulsion de l’intention créatrice du Masculin sacré. Pour donner naissance à l’individualité, la Mère divine s’est servie de son instrument privilégié, appartenant à sa propre nature : les impulsions magnétiques d’attraction et de répulsion de l’Égo. Destinées à assurer la survie, l’intimité et la protection de chaque forme de conscience individualisée, ces impulsions ont instantanément induites une "impression" de séparation du Féminin sacré dans sa dimension macrocosmique. La toute première forme de souffrance a été éprouvée par la Conscience se sentant "encapsulée" dans l’individualité[19]. Cette impression de séparation, vécue par toutes les Âmes individuelles de la Création nouvellement créées, s’est traduite par la genèse d’une ombre collective. Ainsi, l'ombre est au départ une simple "impression de séparation", vide de toute substance. Elle n’est que l’ombre portée de la Création (qui est l’ensemble des individualités) exposée à la Lumière. Par conséquent, l’ombre n’existe pas par elle-même. Si elle existe néanmoins, elle ne le doit qu’au rayonnement de la Lumière au sein du Créé (sans ce rayonnement, l’ombre cesserait immédiatement d’exister). Vide de toute substance au départ puisqu’elle n’est qu’une "impression", la conscience de l’ombre va être alimentée de toutes les souffrances vécues par l’individualité. Par souffrances, il faut comprendre l’ensemble des réactions de l’individualité inconsciente et ignorante de sa véritable nature. Au lieu d’accueillir certaines énergies depuis l’espace de Pure conscience qui est synonyme d’Acceptation et d’Amour inconditionnel, elle va les polariser négativement en les jugeant, réprimant, refoulant et rejetant. C’est cette souffrance auto-générée qui va alimenter l’ombre et lui donner sa substance ainsi que sa force d’influence au sein du microcosme comme du macrocosme. S’opposant à la Lumière puisque telle est sa nature, elle va chercher à se nourrir de la souffrance et de tout ce que la Lumière n’est pas, soit de la disharmonie, du chaos, la division, la haine, la culpabilité, la malveillance, etc. Ne pouvant atteindre la Lumière puisque cela signifierait son illumination immédiate, sa seule et unique possibilité d’assurer sa subsistance est de s’infiltrer dans les formes de conscience qui vivent au sein du Créé. Elle y induira et renforcera l’impression de séparation, les invitant à détourner leur regard de la source de Lumière qui leur insuffle la vie à chaque instant. Illusionnées, ces formes de conscience se laissent influencer par une volonté différente de celle de la source primordiale de leur Être. Le rayonnement de la Lumière au sein du Créé s’en trouve voilé, limitant ainsi l’expression de son potentiel créateur d’harmonie, ce qui renforce d’autant le pouvoir de l’ombre sur le Créé.

L’ombre, en tant que l’anti-Lumière, est aussi l’anti-Amour, autrement dit le chaos et la disharmonie. Il fait sens de la considérer comme le Féminin perverti, meurtri, opprimé et banni. Si l’ombre, en tant que Principe, est indissociable du Créé, et qu’elle ne peut par conséquent pas cesser d’exister[20], il est toutefois nécessaire d’en limiter l’expression en soi-même. Cette volonté d’acquérir la maîtrise de soi-même est la condition minimum pour toute être humain souhaitant partir à la reconquête de sa véritable nature, pour redevenir cette Âme pleinement consciente d’être une individualisation de la Lumière.



[18] La souffrance est, en effet, une réaction mentale à "ce qui est". Elle est vécue lorsqu’il y a un refus d’accepter l’instant présent tel qu’il est (par ce qu’il n’est pas conforme aux attentes conscientes ou non de l’individu) et incapacité à lâcher prise.

[19]Cette souffrance originelle est revécue au moment de la naissance. Le nouveau-né éprouve l’impression illusoire de séparation du Féminin sacré au moment où il sort du ventre "matriciel" de la mère. Alors qu’il est encore lié à l’amour maternel par le cordon ombilical, il entre dans l’expérience en tant que personnalité "séparée". Au moment où le cordon est coupé, l’impression de séparation se cristallise dans la psyché est ravive l’illusion originelle de séparation de l’Amour-Force. La souffrance métaphysique vécue au moment de son individuation (naissance de l’Âme individuelle), le nouveau-né la revit physiquement en entrant dans l’incarnation. Cette souffrance est le signe que les impulsions de l’Égo jouent pleinement leur rôle au sein de l’incarnation, et que le nouveau-né est pleinement "individualisé". La naissance à la dimension physique n’est en réalité qu’un symbole de la genèse primordiale de l’Âme individuelle, dont la quête va être de retrouver, au fil de ses incarnations successives, ce contact CONSCIENT avec la Source même de sa nature. Ainsi, elle pourra entrer dans l’expérience en étant pleinement consciente d’elle-même, de sa Lumière.

[20] Sauf si le jaillissement perpétuel de la Lumière depuis le point zéro cessait d’avoir lieu. Mais cela signifierait l’extinction immédiate de la Création elle-même.




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