INTERPRÉTATION DES RÊVES ET EVEIL SPIRITUEL
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- A travers le rêve, nous cherchons à évoluer en conscience -

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LE PARDON VÉRITABLE

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1 LE PARDON VÉRITABLE Empty LE PARDON VÉRITABLE Sam 05 Jan 2013, 20:45

Beliza

Beliza

De Bodhiyuga,




Le Pardon véritable



Créé le 18 octobre 2012

Pour être en mesure de bien comprendre ce qu’est le pardon, il est nécessaire de nous pencher en premier lieu sur la notion de "péché". Ce mot vient du latin peccatum, qui signifie "faute", "erreur". Dans le contexte religieux, il est considéré comme une violation, consciente ou non, de l’Ordre naturel des choses (ou Dharma, ou Plan divin). Dans le christianisme plus particulièrement, le péché (originel) fait référence à la chute d’Adam et Ève qui, après avoir goûté au fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ont perdu le sentiment d’être en Unité avec le Royaume de Dieu. En se laissant tenter par le serpent maléfique, ils ont désobéi à Dieu qui avait pourtant mis en garde l’homme contre le risque de mort[1]. Personnellement, je vois en ce récit une allégorie qui permet d’expliquer l’origine de la souffrance vécue par l’être humain. En mangeant le fruit de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève changent d’état de conscience. Ils commencent à percevoir la réalité sous l’angle de la dualité. Ils perdent leur innocence, leur candeur. Ils dressent un voile de séparation entre l’intérieur et l’extérieur. Se sentant séparés de la matrice d’Amour (le Royaume de Dieu), ils ont peur et deviennent vulnérables. Se croyant coupables et honteux, ils se cachent du regard de Dieu. Ils sont encore dans le Jardin d’Éden, mais pourtant leur vision du monde est différente. Il est intéressant de souligner ce fait, car il est très révélateur. Grâce à ce récit, nous pouvons prendre conscience que c’est l’être humain seul qui commet un péché en choisissant de considérer les choses au travers du prisme déformant du bien et du mal, autrement dit de la dualité. Sa souffrance originelle n’a pas été provoquée par un quelconque châtiment, mais par son changement de regard sur lui-même dans l’instant présent.

Le récit de la Genèse dit bien qu’Adam et Ève ont éprouvé de la peur et de la honte à l’idée de leur nudité avant même d’être chassés du Royaume de Dieu. En effet, avant de subir le châtiment[2] de Dieu, ils se sont vêtus pour cacher leur nudité. Leur changement d’attitude (cette soudaine pudeur) est l’expression de leur volonté de voiler ce qui, en eux, est dorénavant considéré comme le "mal". Leur nudité, soit leur état naturel, est devenue une honte. Ils ont éprouvé de la peur à l’idée d’être vus dans leur vérité, et c’est la raison pour laquelle ils se sont cachés[3]. Leur nudité représente leur vulnérabilité, autrement dit, tous les aspects d’eux-mêmes auxquels ils ont collé l’étiquette du "mal". Le péché originel est donc ce changement de regard qui les a fait entrer dans la dualité. Le sentiment de béatitude qu’ils éprouvaient lorsqu’ils vivaient en Unité, a cédé la place à la souffrance. L’avertissement de Dieu s’est réalisé : ils sont morts, intérieurement du moins...

bodhiyuga peche originel nudite pomme serpentCe qu’il faut donc comprendre au travers de cette allégorie, c’est que l’être humain est lui-même responsable de sa souffrance. En réalité, il n’y a jamais eu de faute ni de péché. Celui-ci n’existe que dans la psyché humaine lorsqu’elle procède à un jugement moral pour déterminer ce qui est "bien" et ce qui est "mal". L’être humain n’a en vérité jamais été en dehors du Royaume de Dieu. Le péché originel, bien que fondé sur une impression illusoire de séparation, est la cause d’une souffrance qui, elle, est bien réelle. Pour que l’être humain puisse se libérer de cette souffrance, il doit s’affranchir de cette notion de péché. En d’autres termes, il doit se défaire de la croyance qu’il a fait quelque chose qui le rend indigne d’être aimé. Le péché n’est qu’une croyance qui procède de la morale, donc de la dualité du "bien" et du "mal". Cette croyance s’exprime de la façon suivante au fin fond de la psyché humaine, dans le cœur de la blessure : "Si je suis séparé du Royaume de Dieu, c’est parce que j’ai commis une faute, un péché, et que désormais je ne suis plus digne d’être aimé. J’ai perdu l’Amour ! Pour le retrouver, il faut que je cache, en moi, tout ce qui ne mérite pas d’être aimé". À cette croyance originelle viendront s’agglutiner d’autres croyances négatives au sujet de la personnalité, auxquelles seront automatiquement liées des charges émotionnelles. Toutes ces croyances et émotions négatives forment la substance de l’enfant intérieur blessé. C’est tout ce que l’être humain pense devoir cacher s’il veut obtenir l’amour du monde extérieur. Malheureusement, à partir de cette croyance illusoire, il continue de creuser le fossé de la dualité. Pour ne pas risquer d’être privé d’amour (d’être chassé du Royaume de Dieu, selon l’allégorie de la Genèse…), il va se cacher derrière des masques et des faux-semblants. Il va se parer de beaux voiles pour occulter le "mal". Ces artifices prendront l’apparence du "bien" et seront portés à chaque fois qu’il se sentira menacé. À chaque croyance négative, il opposera un masque positif. Avec le temps, ces masques s’agglutineront autour de son centre et déformeront sa Vérité intérieure. Son armure de protection deviendra de plus en plus lourde et difficile à porter, d’autant que tous les aspects de lui-même maintenus occultés derrière le déguisement ne cesseront jamais à le hanter.

Tous ces masques portés par l’être humain sont autant de mécanismes de défense destinés à protéger la blessure de l’enfant intérieur. L’individu dépense beaucoup d’énergie pour les porter car ce n’est qu’à travers eux qu’il estime pouvoir obtenir l’amour qui lui fait défaut à l’intérieur. À travers ses masques, il agit de manière intéressée pour compenser ses propres manques. Il n’hésite pas à endosser certains rôles qui le font agir à l’encontre des intérêts de ses semblables. C’est en cela que certaines personnes usent de la colère, du dédain, de l’orgueil et de la manipulation. Il s’agit d’un mécanisme de défense qui leur paraît le plus approprié pour protéger la blessure de leur enfant intérieur. Ayant souvent été attaquées, humiliées et jugées, ces personnes ont développé un mécanisme de défense qui les rend désagréables et confrontantes. Pour elles, la meilleure défense, c’est l’attaque ! En regardant au-delà des masques portés par leur faux-moi, il est possible de voir un enfant intérieur honteux et complexé qui ne souhaite pas être vu dans sa vulnérabilité. Le masque de la "victime", aussi paradoxal que cela puisse paraître, est aussi un mécanisme de défense. La "victime" ne se montre pas dans sa souffrance profonde, mais dans un mélodrame de surface destiné à obtenir l’apitoiement sur son triste sort. "Regardez comme je souffre, comme je suis un-e pauvre, comme je n’ai pas de chance, etc. Regardez comme j’ai davantage besoin d’amour que les autres. Je vous en supplie, aimez-moi…", se dit-elle ! Elle cherche en vérité à se nourrir de l’attention des autres, de leur écoute, de leur pitié. La véritable souffrance de son enfant blessé reste toutefois bien cachée derrière ses "pleurnicheries".

Quel que soit le subterfuge utilisé, il ne sert en vérité qu’à se maintenir le plus loin possible du cœur de la blessure et de tous ces aspects de soi-même jugés "ombrageux". Toutefois, comme je le disais plus haut, ce n’est pas parce que vous montrez votre beau visage que vous êtes libéré-e des blessures de votre enfant intérieur. Au contraire, plus vous opposez le "bien" au "mal", plus vous amplifiez le déséquilibre entre le faux-moi et l’Âme. De par l’Unité qui la caractérise, l’Âme ne recherche pas le "bien" au détriment du "mal", elle EST, ni plus ni moins. Elle ne connaît pas la morale et ne saurait donc procéder à un jugement de valeur pour déterminer ce qui doit être caché ou au contraire, valorisé. Puisqu’elle EST l’Amour, elle ne peut être séparée de sa nature. Cette Âme dont je parle est la polarité féminine du Divin, le Principe animique-magnétique que je nomme également le Féminin sacré. C’est l’Amour-Force, cette Conscience pure qui est le champ matriciel qui porte en lui "Tout ce qui est". C’est elle, le Royaume de Dieu ! Tout comme Adam et Ève n’étaient pas séparés du Royaume de Dieu lorsqu’ils ont commencé à se cacher, l’être humain n’est pas séparé de l’Âme/Amour. Je le répète, la séparation n’est qu’une croyance illusoire. C’est cette illusion qui est la cause de la croyance du péché et de toutes les souffrances qui en sont la conséquence.

Pour retrouver consciemment l’Amour en lui-même, l’être humain doit donc se libérer de cette illusion de séparation et, par là même, de la croyance du péché. Il doit déchirer les voiles qu’il a lui-même placés devant ses yeux et qui l’empêchent de voir le Royaume de Dieu, en lui et tout autour de lui. Il doit accepter d’ôter tous les déguisements qu’il porte afin de cacher sa nudité, sa vulnérabilité. Il doit accepter de se montrer tel qu’il est, dans sa petitesse, ses imperfections, ses défauts. Tant qu’il continue de se cacher, il entretient la peur et l’illusion d’être séparé du Royaume de Dieu. Il continue de fonctionner à partir de la croyance que l’Amour lui a été retiré parce qu’il en est indigne et qu’il ne peut l’obtenir qu’à l’extérieur et sous certaines conditions (en portant les masques du "bien", de la vertu, de la noblesse, de la lumière qui s’oppose à l’ombre, etc.). Tout comme il est mort en oubliant l’Unité de sa nature originelle, il doit mourir à nouveau en se libérant de ses illusions.

"En vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu" (Jean 3:3).

Le pardon véritable est ce changement de regard sur la réalité de l’instant présent, par lequel l’être humain se réapproprie le Féminin sacré. En se désidentifiant de toutes ses croyances illusoires, il renaît de ses cendres, tel le phœnix de la légende antique. Pardonner c’est observer "ce qui est" depuis l’espace immaculé de Conscience pure qui est Amour-Force. C’est l’essence même du lâcher-prise et de l’acceptation inconditionnelle. Seul l’Amour a le pouvoir de pardonner et, par conséquent, d’apporter la guérison. L’absolution du péché ne peut se faire en demeurant identifié à la forme pensée, car celle-ci est une croyance. En effet, il n’est pas possible de se libérer d’une souffrance en restant au niveau des croyances qui l’ont engendrée. La seule façon de se libérer de l’illusion de séparation, est de redevenir l’Amour lui-même, en pleine conscience. Les croyances négatives et la souffrance qu’elles génèrent peuvent être contemplées pour ce qu’elles sont : des vibrations qui se meuvent à l’intérieur du champ de Présence matricielle de la Conscience pure. C’est la métaphore des profondeurs paisibles de l’océan que la tempête en surface ne saurait venir troubler. Jusque-là identifiée aux vagues, et voyant la réalité à travers elles, la conscience de veille peut changer son angle de vue et RESSENTIR avec détachement. Alors, elle se rend compte qu’il n’y a plus rien à pardonner, car, en vérité, il n’y a jamais eu ni faute ni péché.

Pardonner, c’est devenir l’Amour, et embrasser l’enfant blessé pour le guérir de sa souffrance. C’est devenir ce parent bienveillant qui le prend dans ses bras et lui dit : "je t’Aime, quoi que tu aies bien pu faire, et quoi que tu fasses. N’aie plus peur, je veille sur toi et te protège. Sens-toi en sécurité dans mon Amour qui t’enveloppe pour toujours. Jamais plus tu ne seras seul, car je veille sur toi ". En posant ce regard sur vos facettes réprimées et refoulées, vous vous apportez l’Amour que vous cherchiez auparavant dans le regard de l’autre. Ainsi, vous devenez libre du monde extérieur. Vous pouvez enfin vous défaire de vos masques, sachant que vous n’en avez plus besoin. Ayant retrouvé la source de l’Amour en votre centre, vous pouvez vous délester des poids inutiles qui vous étouffent. Ayant retrouvé votre Vraie nature, vous n’avez plus de faux-moi à défendre. Vous n’avez plus peur, car vous savez que l’Amour vous protège, vous nourrit et vous renforce. En pardonnant, vous guérissez les blessures de l’enfant intérieur. Ainsi, petit à petit, la cuirasse sclérosée que vous portez pour garder ce dernier bien caché, se fissure, jusqu’à finir par se dissoudre totalement. Alors, la Lumière peut à nouveau circuler harmonieusement dans votre incarnation qui la rayonne, tel un soleil.

Là où il y a souffrance morale, le pardon est nécessaire. Lorsque celle-ci s’exprime sous la forme de rancœur, de jalousie, du sentiment d’injustice, de culpabilité ou de quelque autre émotion négative, c’est le signe que l’enfant blessé appelle à lui votre Présence aimante. Même si la cause de la souffrance semble provenir de l’extérieur, la blessure, quant à elle, est toujours intérieure. Si cruels et injustes que puissent paraître les actes de l’autre, vous êtes toujours responsable de ce que vous ressentez, et donc de votre souffrance.

Et si les causes de ce qui nous arrive se trouvaient en nous ?

La cause profonde de ce que vous vivez de pénible ou de douloureux se trouve en vous-même, que le karma résiduel que vous portez soit individuel ou collectif. Les situations de vie et les relations qui vous font souffrir sont la projection extérieure de vos propres ombres, le reflet des blessures et des traumatismes qui n’ont pas pu être accueillis. Vous n’êtes pas une victime impuissante, pas plus que l’autre n’est un bourreau tout-puissant. En réaction à ces situations, et malgré les masques que vous tentez de ne pas perdre, les mémoires sont ravivées et la souffrance se fait sentir. La vie vous donne ainsi l’opportunité de grandir au travers du pardon, à chaque fois que vous êtes réactivé.

Prenons un exemple : dire d'un enfant en bas âge qu’il est responsable des abus qu'il a subis de la part d'un pédophile, semble totalement cruel et immoral. Bien évidemment, dans les premières années de sa vie, cet enfant, tout candide qu'il est, n'a pas pu générer une telle situation. Cependant, d’après la loi du karma et de la réincarnation, rien n'est le fruit du hasard, et nous portons la responsabilité de ce qui nous arrive et de la souffrance que nous éprouvons. Si le paiement du karma qui se manifeste sous la forme de ces abus sexuels, n'est pas la conséquence des pensées et des émotions émises durant les premières années de sa vie, les causes se trouvent probablement dans les vies antérieures de l'Âme. Bien entendu, ce postulat suppose que l'on croie en la réincarnation et en la loi du karma, c’est-à-dire au fait que "nous récoltons ce que nous semons". Si l'on ne peut y croire, alors, en effet, il y a injustice, malchance, fatalité ou mauvais concours de circonstances.

Toutes les actions commises, consciemment ou inconsciemment, produisent une énergie karmique ("action" est la traduction littérale du mot karma) qui va déployer un ensemble de conséquences en cascade. Cette énergie, une fois arrivée à maturité, va "revenir" à l'émetteur et se manifester à lui sous la forme de circonstances de vie, d’évènements, plus ou moins heureux, selon la nature vibratoire des pensées et des émotions auxquelles il s'est identifié par le passé. Si le karma est négatif, alors son paiement va générer une réaction de souffrance qui va aussitôt reproduire la même charge karmique. Dans cet exemple, l'enfant n'aura probablement pas la maturité spirituelle nécessaire pour ne pas s’identifier à la souffrance éprouvée et pour pardonner. Il va donc produire une vibration (ou énergie karmique) qui va à nouveau "attirer" à lui un "bourreau". Il entre alors dans un cercle vicieux d'actions-réactions où il revit à chaque fois la même souffrance, mais dans des circonstances toutefois différentes. Dans cet exemple, arrivé à l’âge adulte, l’individu vivra peut-être des rapports sexuels violents et irrespectueux, au travers desquels il se sentira coupable et méprisé. En s’identifiant inconsciemment à ces émotions, il recréera alors systématiquement le même karma et s’enchaînera davantage encore à son passé. Cela, jusqu’à ce qu’il ait pu retrouver suffisamment de force intérieure pour se libérer de sa souffrance.

Ainsi, tant que vous ne changez pas votre état de conscience face aux circonstances auxquelles vous êtes confronté, vous ne pouvez vous libérer de votre karma résiduel. Même si les causes intérieures de votre souffrance proviennent d’un passé lointain, elles demeurent bien vivantes en vous sous la forme d’une mémoire émotionnelle, qui a sa propre force d'attraction magnétique. C’est précisément ce que j’entends par "blessure" de l’enfant intérieur. Tant que vous ne vous êtes pas libéré-e de cette mémoire, que vous ne l’avez pas "vidée" de sa substance, elle se projettera à nouveau dans votre réalité extérieure, vous permettant ainsi d'en prendre conscience au travers de votre réaction. En étant conscientisée et accueillie, cette mémoire peut alors être guérie et libérée. C’est cela le pardon véritable.

Précisions sur la méditation guidée !

Grâce à cette méditation guidée, vous allez pouvoir intégrer par l’expérience cet état de conscience particulier qu’est le pardon véritable. Ayant pu vous élever à ce niveau de conscience, vous pourrez plus facilement vous y placer dans votre vie de tous les jours, lorsque les circonstances vous donneront l’opportunité de guérir d’anciennes blessures.

Dans la première partie de l’exercice, vous entrerez dans un état de lâcher-prise mental et physique, qui vous permettra de vous aligner sur l’instant présent et, par conséquent, sur votre Vraie nature. Au rythme de la guidance, vous serez invité-e à entrer progressivement dans un état de conscience par l’intermédiaire duquel vous pourrez expérimenter l’identification à votre Lumière. Ayant retrouvé la position du témoin silencieux qui observe depuis l’espace de quiétude du Féminin sacré, vous pourrez déployer votre force d’Amour dans le but d’apporter la guérison à certaines blessures de votre enfant intérieur. Autrement dit, vous pourrez accorder le pardon véritable et vous libérer de certaines mémoires émotionnelles négatives[4] qui vous alourdissent. Pour cela, il vous sera proposé de choisir dans votre passé un épisode où vous avez vécu une souffrance. Par souffrance, il faut comprendre toutes les formes de négativité telles que, par exemple, la culpabilité, la tristesse, le sentiment d’abandon, d’injustice, d’humiliation, la colère, la honte ou la peur. Si vous avez blessé l’autre par vos gestes ou vos paroles, ou que c’est cet autre qui vous a blessé par son comportement, dans les deux cas vous avez éprouvé (et vous éprouvez encore) une souffrance. Demander pardon à l’autre ou lui pardonner son comportement revient donc au même. Il s’agit, dans les deux cas de figure, de vous libérer de la blessure qui a été la cause ou la conséquence de cette situation.

Le cerveau ne faisant pas la différence entre une situation que vous vivez dans votre réalité extérieure et une situation à laquelle vous pensez, vous allez pouvoir revivre cette souffrance en vous repassant le film de cette scène passée. Que les stimuli proviennent de votre visualisation ou de la réalité extérieure, dans les deux cas, le subconscient en est touché et les met en résonance avec les mémoires émotionnelles qui leur sont liées. C’est la raison pour laquelle vous pouvez éprouver de la tristesse ou de la joie à la seule évocation de certains souvenirs. Donc, vous allez pouvoir utiliser cette capacité de la psyché humaine pour vous replonger dans la blessure de votre enfant intérieur. Ayant pu la raviver par votre visualisation, vous pourrez poser sur elle le regard alchimique de votre Présence aimante (vous serez guidé-e dans ce processus de pardon).

Comme le pardon équivaut au regard équanime de la Conscience pure qui embrasse la souffrance, il n’est pas nécessaire de le formuler mentalement. Toutefois, vous pouvez bien entendu utiliser certaines phrases si cela vous aide, mais veillez alors à ce qu’elles soient toujours accompagnées par votre regard aimant. En effet, la transmutation alchimique de l’ombre en lumière ne peut se faire qu’à la seule condition que l’Amour inconditionnel se déploie depuis votre centre. Répéter inlassablement un ou plusieurs mantras de guérison ne vous aidera d’aucune manière si votre mental n’est pas aligné sur votre cœur.

Sachez que vous ne parviendrez peut-être pas à libérer votre enfant intérieur de ses blessures après une seule séance de cette méditation guidée. En fait, tout dépend de la profondeur de la blessure ainsi que de votre positionnement intérieur lorsque celle-ci remontera à la surface. Dans tous les cas, vous saurez très facilement si vous avez pu vous libérer d’une blessure ! Il vous suffira en effet de repenser à la personne et d’observer si la souffrance est encore présente. Si vous n’éprouvez plus aucune forme de négativité, alors il y a de fortes chances pour que votre enfant intérieur ait été guéri de l’une de ses blessures (soyez toutefois vigilant-e, car il très facile de se persuader d’avoir tiré un trait sur le passé… en étouffant le ressenti en rapport).

Dans cette méditation guidée, j’ai utilisé la première personne du singulier pour m’adresser à vous. En parlant en "je", vous verrez qu’il vous sera plus facile de vous laisser imprégner par la guidance. En effet, pour votre subconscient, c’est comme si vous vous adressiez directement à vous-même. Passé l’effet de surprise des premières phrases, vous vous en rendrez compte très vite. En outre, j’ai choisi de ne pas mettre de musique pour créer une ambiance de fond. La liberté vous est ainsi offerte de placer votre musique préférée en arrière-plan, pour un confort personnel ainsi accru...



[1] "Le Seigneur Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." (Genèse 2:16-17)

[2] Mon petit doigt me dit que cette histoire de punition divine est une duperie, destinée à manipuler les fidèles par la peur. Personnellement, si j’ai foi en un Dieu plein d’Amour pour sa Création, je ne peux en même temps le croire capable de bannir et de châtier les formes de conscience qui la peuplent…!

[3] "Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix du Seigneur Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face du Seigneur Dieu, au milieu des arbres du jardin. Mais le Seigneur Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché." (Genèse 2:7-10)

[4] "négatives" ne doit pas être considéré au sens d’un jugement de valeur, mais relativement à la souffrance que ces vibrations procurent.

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